samedi 13 janvier 2018

Faire le tri dans les cartes postales, faire-part, courriers...




Souvenirs, cadeaux, reliques, les objets qui nous entourent font partie de nous. Tant et si bien qu'il est parfois très difficile de s'en séparer.

Cette semaine, je suis tombée sur la boîte à cartes postales, faire-part… dedans, il y a ce faire-part d’un voisin décédé, cette carte de vœux, cette carte postale qu'on m'a envoyée il y a cinq ans, …

Et là, une petite voix dans ma tête me répète que c'est quand même une belle attention de la part de l'expéditeur que d'avoir pris le temps de m'écrire pendant ses vacances. Alors la carte reste…

J'ai l'impression qu'un jour ces papiers me rappelleront des choses disparues, passées, et je me dis qu'ils sont précieux, j'aime bien les savoir là. Mais s'il faut être honnête, je n'y retourne pas. Sauf quand j'essaie de ranger mon placard plein de ces petits papiers et que je tombe dessus, alors ça me fait sourire.  Se séparer des objets, c'est se séparer d'une partie de soi.

Mais êtes-vous sûr d’avoir besoin d’objets, que vous baptisez un peu vite « souvenirs »,  pour

  • vous convaincre que vous êtes apprécié (on vous invite, on vous écrit, yes!)
  • vous convaincre que les gens sont gentils (c’est laid, OK, mais ça vient du cœur)
  • vous souvenir des gens ou des moments inoubliables?

Ohoh !!! Pour info, les gens s’en moquent que vous gardiez les trucs qu’ils vous ont donné ou envoyé.

Ils ne vont certainement pas vous piéger avec un « au fait, le faire-part de naissance de Louis, tu l’as toujours? ».  Parce qu’ils seraient bien en peine de dire ce qu’ils ont fait de celui de votre Fille Aînée. Jeté, vous croyez? Possible.

Du coup, on pourrait se demander jusqu’à quand, au juste, vous pensez devoir conserver toutes ces traces papiers, qui ne sont

  • ni esthétiques (et encore, j’ai été de bon goût dans le choix de la carte postale, si vous saviez…)
  • ni partageables (c’est qui Louis? vous demanderont vos enfants)
  • ni même, souvent, désirées?

Bref, osez jeter ! Pensez aussi au jour où quelqu’un videra votre maison, après votre décès, et aura cette montagne de courrier à lire et à trier à votre place.

Personnellement, je n’ai gardé que les cartes avec de beaux paysages, des textes rigolos ou touchants et des faire-part me rappelant des moments importants de mon existence.  Le reste, je l’ai brûlé à un moment où je me suis interdit de réfléchir.



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